Les employé(e) du quart de soir avaient demandé et obtenu de pouvoir assister à la réunion de ce soir. On leur avait accordé deux heures - à leurs frais, bien entendu - pour assister à la rencontre. On vient de leur annoncer aujourd'hui qu'on se ravisait et qu'on annulait tout simplement le quart de soir et qu'ils n'auraient donc pas à se présenter au Centre de tri une fois la réunion terminée. À cinq jours de Noël, cette perte sèche d'argent n'est déjà pas très réjouissante. Les salaires ne sont déjà pas très élevés au centre de tri, et beaucoup d'employés ont charge d'âmes.
Il y a quinze jours, on a dû fermer boutique pendant quatre jours suite à une panne due au refus d'appliquer la politique d'entretien préventive qui pourtant existe, a dû admettre le directeur-général, l'inamovible André Leduc, mais n'est pas appliquée. Les gens perdent donc régulièrement des journées de paie, ce qui est parfaitement odieux. Vous comprendrez qu'acheter des cadeaux de Noël à ses enfants devient problématique.
Les employés du L.E.S. ont droit à un party de Noël défrayé par la RIDR. Les employés du Centre de tri, eux, n'y ont pas droit, sans doute punis d'avoir résisté farouchement, bien que pacifiquement, aux multiples tentatives de fermeture. Nous nous demandons comment les membres de la régie font pour refuser à Jean ce qu'ils accordent à Pierre (ce sont à peu près les mêmes représentants qui votent dans les deux régies). Cela est pour le moins mesquin.
Nous craignons que ce soir on n'annonce sans tambour ni trompette la fermeture définitive du centre de tri et que les employés se retrouvent incessamment sur le pavé. Nous espérons nous tromper, mais nous ne tomberions pas en bas de notre chaise si cela se produisait. L'équipe de responsables en place nous a prouvé qu'elle était capable de bien des choses pour arriver à ses fins. Y compris du pire.
On ne veut pas seulement fermer notre temple régional de la récupération. On cherche avec une détermination farouche à le détruire. Tout cela est malsain.
Nous tenons quand même à féliciter chaleureusement les municipalités de la MRC d'Atoine-Labelle qui ont choisi de voter contre la fermeture du centre de tri. Ça prenait du courage, de la détermination, de la générosité, de l'envergure et une bonne vision périphérique pour comprendre qu'on est tous pris dans le même bateau et que ce qui arrive à Rivière-Rouge est inacceptable.
Ces municipalités sont: Chute St-Philippe, Ferme-Neuve, Lac-des-Écorces, Lac Saguay, lac Saint-Paul et la Macaza. Bravo, bravo, bravissimo!
Les "hommes-selles" du Népal remplacés par les "hommes-poubelles" du nord?...
mercredi 20 décembre 2006
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1 commentaire:
Nous connaissons maintenant nos
amis, il faut donc les rencontrer.
Roland
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