Les "hommes-selles" du Népal remplacés par les "hommes-poubelles" du nord?...

Les "hommes-selles" du Népal  remplacés par les "hommes-poubelles" du nord?...
Rivière-Rouge doit continuer de refuser d'être traité par la majorité de ses voisins en parent pauvre tout juste bon à accueillir leurs "déchets ultimes". Il n'existe aucune raison valable pour qu'on prive désormais la région des fruits de la récupération comme on cherche présentement à le faire sous différents prétextes dont aucun ne tient la route d’un examen même sommaire. Un exemple ? On invoque à la régie responsable du centre de tri de Rivière-Rouge, la RIRHL, les graves carences administratives de l’organisme… que l’on administre soi-même! Inutile de dire que dans ce contexte la période des questions du public à la fin des réunions donne lieu à des échanges parfois vifs. Mais de là à inviter la Sûreté du Québec à venir "watcher" les trouble-fêtes qui osent poser des questions embêtantes, il y a un pas, qui a été franchi, dirait-on, cet automne.

mardi 6 février 2007

Compensation bonbon?

Opinion d’un lecteur


La MRC des Laurentides et une partie de celle d’Antoine-Labelle ont décidé de fermer le centre de tri de Rivière-Rouge, qui assurait une cinquantaine d’emplois chez nous. Après la compensation bonbon qui a été accordée à ces employés jusqu’au début de mars, auront-ils carrément créé une cinquantaine d’assistés sociaux?

Au lieu de fermer brutalement le centre de tri, il aurait fallu en vérifier régulièrement la gestion, qui aurait pu être rentabilisée, et ce, selon deux rapports d’experts en ce domaine de la société Chamard.

En assurant une gestion adéquate du centre de tri et une sensibilisation régulière et adéquate de la population en ce qui concerne les matières à envoyer au recyclage (dans le bac vert) et celles à envoyer à l’enfouissement (dans le bac noir), nous n’en serions pas laisser la MRC des Laurentides nous imposer l’achat d’un bioréacteur de 25 millions de dollars. Sans compter qu’il pourrait coûter une dizaine de millions de plus à opérer dès sa première année. Le déficit catastrophique à Sorel-Tracy suffit pour nous en convaincre.

Les dirigeants de la RIRHL ont-ils agi avec discernement? La supervision déficiente du centre de tri, une première erreur prouvée par les rapports d’experts, était-elle volontaire? Est-ce ce qu’on pourrait en déduire, selon l’article publié dans l’Information du Nord, section Tremblant, du 19 janvier 2007, intitulé ¨Les maires reluquent une alternative au bac brun¨ ? Cette alternative préconisée dans cet article par le préfet de la MRC des Laurentides, M. Ronald Provost, viendra-t-elle encore augmenter nos taxes, et cette fois d’une manière démesurée?

La MRC d’Antoine-Labelle a-t-elle suivi cette voie sans prévoir les inconvénients qu’elle causera à notre environnement? Le centre de tri de Rivière-Rouge était la meilleure solution afin de diminuer l’enfouissement et d’améliorer la situation environnementale et économique de notre région. Meilleure gestion, meilleure sensibilisation de la population …bref, la solution du bon sens, voilà ce qu’il faut suggérer à nos élus!

Jean-Guy Bergeron, Rivière-Rouge

VEUX MON HOCHET, BON!

VEUX MON HOCHET, BON!
VEUX MON BIORÉACTEUR!

On est prêt à dépenser 25 millions pour récupérer des matières putrescibles alors qu'on a refusé de fournir 1 million pour rénover le Centre de tri. Pas de nouvelle collecte coûteuse, pas de bacs bruns, dites-vous!

Les maires de la MRC des Laurentides savent-ils, eux qui sont allés aux Etats-Unis à grands frais (avion vs auto) pour visiter une usine de tri-compostage qu'il en existe une au Québec, à Sorel-Tracy, exactement? Le site internet de la compagnie nous apprend que Conporec Sorel-Tracy présente une perte d'un million et demi pour un seul trimestre, ou 0,03$ par action, car le financement appartient à des groupes financiers privés. Ainsi, AEK (Amsterdams Effectenhantoor) a reçu 6% (i.e. 690 000$) du produit brut du placement.

La société Conporec reconnaît qu'elle est en difficulté grave et que le lancement d'actions (11.5 millions) a pour but principal de refinancer la restructuration de sa dette, la réorganisation et la réalisation de son plan d'affaires. Coût d'achat: 25 millions; coût d'administration après quelques mois: 11,5 millions… total: 36.5 millions… puis demain, puis après-demain.

Les maires de la MRC des Laurentides n'ont certainement pas tenu compte du paiement de l'appareillage et de la dépréciation des équipements. Ce qu'ils semblent vouloir, c'est de donner peu de main d'œuvre et d'être "fascinés" (Info Mt-Tremblant) par la mécanique. Ils ne savent pas non plus que bien des citoyens font leur propre compostage, pour eux-mêmes, ce qui diminue le seuil de rentabilité évalué à 40 000 tonnes.

Au fait, combien coûte un bac brun?

Roland Pepin,
Nominingue.
(819) 278-4227
rol.pepin@sympatico.ca