Les "hommes-selles" du Népal remplacés par les "hommes-poubelles" du nord?...

Les "hommes-selles" du Népal  remplacés par les "hommes-poubelles" du nord?...
Rivière-Rouge doit continuer de refuser d'être traité par la majorité de ses voisins en parent pauvre tout juste bon à accueillir leurs "déchets ultimes". Il n'existe aucune raison valable pour qu'on prive désormais la région des fruits de la récupération comme on cherche présentement à le faire sous différents prétextes dont aucun ne tient la route d’un examen même sommaire. Un exemple ? On invoque à la régie responsable du centre de tri de Rivière-Rouge, la RIRHL, les graves carences administratives de l’organisme… que l’on administre soi-même! Inutile de dire que dans ce contexte la période des questions du public à la fin des réunions donne lieu à des échanges parfois vifs. Mais de là à inviter la Sûreté du Québec à venir "watcher" les trouble-fêtes qui osent poser des questions embêtantes, il y a un pas, qui a été franchi, dirait-on, cet automne.

vendredi 22 décembre 2006

Fermeture sauvage

La fermeture sauvage et délibérée du centre de tri de Rivière-Rouge (RIRHL) par les élus municipaux de la MRC des Laurentides (dont Tremblant et Labelle) et une faible majorité des maires de la MRC d'Antoine-Labelle (hôte du centre de tri) est un coup de hache brutal dans l'environnement et dans l'économie des Hautes-Laurentides.

La ville de Rivière-Rouge, qui risque ainsi de devenir le dépotoir de toute la région des Laurentides, sans la compensation d'un centre de tri créateur d'emplois et d'avenir, verra-t-elle la quarantaine d'employés ainsi mis au chômage devenir de futurs assistés sociaux?

Ce vote de fermeture est un affront inqualifiable, une décision honteuse et irréfléchie d'élus municipaux qui ne méritent pas, dans l'état des choses, d'être reportés au pouvoir lors des prochaine élection municipales. Ces élus n'ont-ils donc aucune notion du développement durable, de la vision nécessaire pour assurer un avenir décent aux générations futures et une protection essentielle a une région touristique et verte, déjà malmenée par une économie chancelanrte?

Quelle chance les employés ainsi mis au chômage, leur syndicat CSN et le Comité de survie du centre de tri ON RÉCUP' ont-ils de faire renverser ce vote de fermeture d'ici septemble 2007, qui marque la fin des contrats actuels en force?

La population de ces deux MRC a un vrai problème à résoudre. Et il est à espérer qu'elle se réveillera d'une léthargie malsaine et d'une incurie dont les séquelles seront peut-être plus graves qu'on le croit présentement.

Lucien Brien

2 commentaires:

Anonyme a dit...

La régis a pris une décision honteuse, et cela quelques jours avant les fêtes. Fermer le centre de tri, mettre 50 familles à la rue. C'est incompréhensible. En parlant de travail. il ne savent pas travailler, car il ne savent pas comment améliorer le recyclage. Ils n'ont pas de connaissances sur le management d'une entreprise. Ils n'ont jamais informer la population d'une façon efficace. Car c'est la population qui fait le travail soit remplir les bacs.
Pour avoir un contrôle efficace sur la rentabilité de l'entreprise.
Ils ont pris la façon facile pour eux sans penser à la population, et les conséquences que cela peut causer.

Anonyme a dit...

Anonyme a dit…

Pourquoi fermer quelques jours avant Noël?
Je pense que cela avait été planifié depuis longtemps par quelques esprits crochus, des anti-syndicalistes qui n'ont pas encore digéré la grève des employés. C'est une vengeance pure et simple comme peuvent en concocter les démons, les sans-coeur, les malintentionnés, que chacun peut nommer évidemment.