Les "hommes-selles" du Népal remplacés par les "hommes-poubelles" du nord?...

Les "hommes-selles" du Népal  remplacés par les "hommes-poubelles" du nord?...
Rivière-Rouge doit continuer de refuser d'être traité par la majorité de ses voisins en parent pauvre tout juste bon à accueillir leurs "déchets ultimes". Il n'existe aucune raison valable pour qu'on prive désormais la région des fruits de la récupération comme on cherche présentement à le faire sous différents prétextes dont aucun ne tient la route d’un examen même sommaire. Un exemple ? On invoque à la régie responsable du centre de tri de Rivière-Rouge, la RIRHL, les graves carences administratives de l’organisme… que l’on administre soi-même! Inutile de dire que dans ce contexte la période des questions du public à la fin des réunions donne lieu à des échanges parfois vifs. Mais de là à inviter la Sûreté du Québec à venir "watcher" les trouble-fêtes qui osent poser des questions embêtantes, il y a un pas, qui a été franchi, dirait-on, cet automne.

dimanche 10 décembre 2006

INTERDICTION D'ENREGISTRER, FILMER...















DERNIÈRE HEURE

LE VIEUX RIDEAU MITÉ DE LA GRANDE NOIRCEUR
VIENT DE S'ABATTRE SUR NOTRE CENTRE DE TRI!!!

Un genre de fatwa civile promulguée par les administrateurs du Centre de tri nous empêche désormais de braquer nos caméras et nos micros non seulement sur eux mais aussi de les diriger vers le centre qu'ils gèrent.

La liberté de la presse s'arrête désormais là où ils mettent les pieds!

Ils coupent les ponts avec les rituels démocratiques qui pourraient leur nuire jusqu'à ce qu'ils aient ficelé leur pacte avec le diable de la fermeture. Conseillés pensons-nous par leurs avocats, ils ont sans doute prévu revenir à de meilleurs sentiments quand il sera trop tard pour sauver quoi que ce soit. Le mal aura été fait. Ils auront obtenu gain de cause. Le centre de tri de Rivière-Rouge sera chose du passé.

Le processus est odieux!

AIDEZ-NOUS À RÉCUPÉRER IMMÉDIATEMENT
NOTRE DROIT DE REGARD

Cacher la vérité est le premier réflexe de ceux qui la craignent

La dissimulantion est la vérité devenue déchet ultime et que l'on enfouit au plus profond de sa conscience

Lors de sa réunion de novembre 2006, comme venait de le faire une heure plus tôt la Régie Intermunicipale des Déchets de la Rouge (RIDR), la Régie Intermunicipale de la Récupération des Hautes-Laurentides (RIRHL) a voté, et ce à l'unanimité moins un (Rivière-Rouge), un interdit d'enregistrer, photographier, filmer "avec une caméra de télévision" non seulement ses ou partie de ses réunions mensuelles, mais également ses installations, terrains et bâtiments admnistratifs. Cela serait impensable ailleurs, car il s'agit bien d'organismes publics, mais depuis bientôt trois ans où nous suivons de près les activités de tout ce beau monde, plus rien ne nous étonne vraiment. Les représentants des municipalités qui participent aux assemblées semblent informés au compte-goutte; cela, croyons-nous, les empêche de défendre à l'aide d'une argumentation solide fondée sur du concret un point de vue autre que celui pré-mâché qui leur est gracieusement offert par les membres de l'exécutif composé de gens fort honorables et d'une probité indiscutable, nous en convenons, même s'ils font souvent preuve d'un sens particulier de la démocratie qui leur fait curieusement croire que recouvrir du manteau de l'unanimité un vote aux relents de grande noirceur enlève à l'injustice criante qui en résulte son caractère odieux, son odeur putride, et son arrière-goût de lixiviat empoisonné.

Un contrat dont l'iniquité est flagrante permet à la Mrc des Laurentides de contrôler, via la RIDR, le site d'enfouissement situé à Rivière-Rouge, ville membre de la MRC d'Antoine-Labelle. Pour ce qui est de l'autre régie, celle de la récupération (RIRHL) elle était alors et est toujours contrôlée en principe par cette dernière régie; en parvenant à la saborder comme ils tentent par tous les moyens de le faire, les Laurentides cherchent à s'assurer, et ce pour toujours, le contrôle absolu de toute la problématique (déchets enfouissement compostage récupération) des deux MRC.

Les villes membres de la MRC des Laurentides prétendent, et c'est nouveau, car tel n'était pas le discours servi lors des audiences publiques du Bape en 2003, qu'elles peuvent, sans la contrepartie que constituait l'obligation de confier leur récupération au Centre de tri de Rivière-Rouge, venir enfouir leurs déchets dans le dépotoir attenant pour un prix de misère, ce qui ferait des citoyens de notre région, et pour l'éternité, les grands perdants de l'équation.

Les dirigeants actuels de la MRC des Laurentides sont farouchement opposées à la survie du Centre de tri de Rivière-Rouge. Par le jeu des alliances et la "prise de compétence", astuce légale qui leur permet de présenter le vote de leurs membres comme étant toujours unanime, ils sont devenus les seuls véritables maîtres du jeu. Et ils font tout en leur pouvoir pour arriver à leur fin qui est, comme nous venons de le dire d'enfouir le centre de tri qu'ils abhorrent une fois pour toutes dans le cloaque des oubliettes. Les raisons véritables de leur attitude têtue et bornée nous échappe mais nous sentons que d'ci peu la vérité éclatera dans toute sa laideur.

Nous, de la MRC d'Antoine-Labelle sommes divisés et nous présentons toujours au front en ordre dispersé. Eux, de la MRC des Laurentides, présentent toujours un front uni. Conséquemment, il nous arrive de gagner des escarmouches, certes, mais pas les guerres de tranchées et nos points de vue ne finissent jamais par s'imposer.

Du côté d'Antoine-Labelle, le préfet de la MRC, monsieur Roger Lapointe, maire de Mont-Saint-Michel (621 habitants), que nous n'avons pas eu l'honneur de voir bien souvent aux réunions de la RIRHL contrairement à son alter-égo de la MRC des Laurentides toujours fidèle au poste, s'est prononcé contre la survie du centre de tri. Madame Déborah Bélanger, préfet-suppléant d'Antoine-Labelle et mairesse de Rivière-Rouge (5000 habitants) où est situé le centre de tri, s'est donc retrouvée en quelque sorte abandonnée - pour ne pas dire trahie - par celui sur lequel elle aurait dû le plus compter et qui n'a eu rien de plus pressé que de faire prendre le vote chez lui avant tous les autres pour tracer la voie de la reddition... Noliser un autobus pour venir avec ses citoyens manifester son appui aux travailleurs de sa propre MRC menacés de chômage comme il l'a fait récemment pour sauver des emplois chez lui, aurait été, il nous semble, mieux avisé.

Du côté de la MRC des Laurentides, on retrouve l'actuel maire de Brébeuf (860 habitants) et préfet de cette MRC, monsieur Ronald Provost, qui était président de la RIRHL lors de la première véritable tentative - heureusement infructueuse- de fermeture du Centre de tri en 2005. On retrouve également le préfet suppléant de cette même MRC, monsieur Pierre Poirier, maire de la municipalité de Saint-Faustin-Lac-Carré (3200 habitants, "une municipalité aux couleurs de la nature" se vante-t-il sur leur site web). Ce tandem nous semble être le fer de lance des opposants à la survie de notre centre de tri. Ils viennent d'être rejoints par monsieur François Desjardins, membre à notre courte honte de la MRC d'Antoine-Labelle (notre MRC), actuel président de la régie de récupération précitée, maire de Saint-Aimé-du-lac-des-Îles (760 habitants), et lui aussi un opposant déterminé qui refuse farouchement d'envisager la survie de notre centre de tri. Les procédés que ce dernier emploie pour parvenir à ses fins sont, à nos yeux, éminemment discutables: par exemple, envoyer sans contrepartie une "résolution type" qui incite fortement les maires des municipalités membres de son organisme (la RIRHL) à voter la fermeture du centre de tri fait partie de ses lamentables tactiques. En tant que premier administrateur, son devoir n'est-il pas de veiller au bien de l'organisme dont il a la charge? Tout le monde vous répondrait que oui, sauf. .. devinez qui?
(à suivre...)

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Je comprend pas qu'on ferme. En plus, on dirait que vos bons chums veulent que tout le monde se la ferme.

Anonyme a dit...

Je comprend pas qu'on ferme. En plus, on dirait que vos bons chums veulent que tout le monde se la ferme.