O.N. Récup'

Notre organisme s'intéresse aux questions environnementales et en particulier au tandem récupération-recyclage, activités qui génèrent dans notre région une cinquantaine d'emplois. Le dossier chaud de l'heure est la volonté de fermer le centre de tri de Rivière-Rouge affichée par une majorité de municipalités membres et qui tiennent quand même à continuer d'enfouir leurs déchets dans notre Lieu d'Enfouissement Sanitaire (LES) Nous nous opposons résolument à leurs visées.

Les "hommes-selles" du Népal remplacés par les "hommes-poubelles" du nord?...

Rivière-Rouge doit continuer de refuser d'être traité par la majorité de ses voisins en parent pauvre tout juste bon à accueillir leurs "déchets ultimes". Il n'existe aucune raison valable pour qu'on prive désormais la région des fruits de la récupération comme on cherche présentement à le faire sous différents prétextes dont aucun ne tient la route d’un examen même sommaire. Un exemple ? On invoque à la régie responsable du centre de tri de Rivière-Rouge, la RIRHL, les graves carences administratives de l’organisme… que l’on administre soi-même! Inutile de dire que dans ce contexte la période des questions du public à la fin des réunions donne lieu à des échanges parfois vifs. Mais de là à inviter la Sûreté du Québec à venir "watcher" les trouble-fêtes qui osent poser des questions embêtantes, il y a un pas, qui a été franchi, dirait-on, cet automne.

mercredi 13 décembre 2006

Lettre au président de la RIRHL

Nous exigeons la démission immédiate du président "par intérim" du Centre de tri de Rivière-Rouge, François Desjardins, dont les agissements depuis le tout début de son règne sont inexcusables...

Cliquez le titre de l'article ci-haut pour vous rendre directement au site du centre de tri (centredetri.blogspot.com) où cette lettre est reproduite en son entier.

1 commentaire:

Anonyme a dit...: l'environnement, c'est trop important pour laisser cela entre les mains des politiciens; 13 décembre 2006 à 23 h 07

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Bienvenue chez nous!

Les gens de notre région sont accueillants et chaleureux. L'air qu'ils respirent, tout comme l'eau qu'ils boivent et les forêts qu'ils fréquentent doivent être protégés contre les assauts vigoureux de tout un chacun. Loin des yeux, loin du coeur, dit le proverbe. Nous voulons conserver notre centre de tri près de notre coeur. C'est un outil de développement important et, à l'heure des fermetures cruelles dont les annonces se succèdent à une allure folle, il n'est pas question que nous laissions partir sans offrir une farouche résistance un outil de développement si précieux. Nos gens ont besoin de ce travail. Et nous avons besoin de nos gens qui connaissent si bien la région et la chérissent de tout leur coeur. Leurs enfants sont notre avenir. C'est clair comme de l'eau de roche et net comme le plastique transparent de première qualité...

Pour se rendre au centre de tri, il faut passer par le site d'enfouissement de RIVIÈRE-ROUGE

Vidanges et Récupération pêle-mêle. Pas de pitié pour la nature! Mais les responsables du site vous diront que tout baigne dans l'huile et que le désastre que je vois de visu n'est sans doute qu'une illusion d'optique. Eux savent que tout est parfait, chez eux. Après s'être vanté à tout va que le site d'enfouissment de Rivière-Rouge était exemplaire, l'ineffable président de cette régie, s'est scandalisé que nous ayons osé reproduire une photo (ci-haut) prise l'été dernier soit six mois avant la promulgation d'un règlement interdisant d'enregistrer, photographier, filmer "avec une caméra de télévision" qu'ils ont adopté en novembre. Si c'est vrai ce qu'il dit, alors pourquoi vouloir interdire qu'on le montre au public?

Le sapin de la récupération...

Joyeux Noël à toutes et tous. Que le nouvel an nous assure la survie de notre centre de tri, et la prospérité de ses employé(e)s. Notre région mérite un meilleur sort que celui qui nous attend si nous nous plions aux quatre volontés de ceux qui veulent nous priver de nos acquis. Nous ne leur souahaitons que du bonheur, mais nous apprécierons vraiment beaucoup qu'ils changent leur fusil d'épaule et nous aident à faire de notre centre de tri un outil performant capable d'assurer dans les décennies à venir des dizaines d'emplois.

Des "pas capables", nous?

La façon dont on traite les employés du Centre de tri reflète le regard méprisant qui est posé non seulement sur notre région, mais également sur tous ses habitants. C'est un peu comme si nous avions été diagnostiqués par un savant aréopage de médecins de Molière comme porteurs de tares morbides qui nous frapperaient collectivement d'impuissance et déclarés en conséquence incapables de mener à bien une mission aussi fondamentale que le traitement des récupérables. On ne croit tellement pas en nos capacités en la matière qu'on a été jusqu'à refuser l'offre de financement de plan d'affaires faite par le syndicat des employés du Centre de tri. La MRC des Laurentides, après avoir dit et redit sur la place publique le contraire par la voix de ses ténors, à savoir que les villes membres de leur regroupement pourraient adhérer librement au centre de tri de Rivière-Rouge nouvelle mouture si tel était leur désir, ont été jusqu'à virer soudain capot et se sont opposées par un vote - unanime, il va sans dire - à notre volonté de continuer à opérer notre Centre de tri après leur désertion, donc sans elles... Franchement, entre nous et la boîte à bois, on ne peut pas descendre beaucoup plus bas!

À notre époque où le destin de la planète est en jeu, à l'impossible nous sommes tenus

Comment être des citoyens responsables? En consommant moins, cela va de soi; en consommant mieux aussi, c'est-à-dire, en tenant compte de certains facteurs primordiaux lors de nos achats tels: - le refus de l'obsolescence programmée et donc de la tombée en désuétude d'un objet par le seul fait qu'il existe un nouveau modèle soi-disant plus "performant", même si l'ancien répond encore très bien à tous nos besoins; - l'utilisation pour l'emballage des biens de consommation que nous achetons de matières non-recyclables doit être évité à tout prix; - bien séparer les matières recyclables des déchets ultimes de nos poubelles; - faire pression sur nos élu(e)s pour que les questions environnementales soient au coeur de leurs préoccupations constantes et veiller à ce qu'ils et elles favorisent tant dans leurs énoncés de principes que dans les politiques mises de l'avant, toutes les mesures susceptibles de concrétiser les principes de développement durable.