L'annonce en a été faite durant la réunion du 20 décembre. Des gardiens de sécurité étaient déjà en place au Centre de tri. Les employés n'avaient plus accès au lieu. À cinq jours de Noël, on a annoncé aux gens qu'ils avaient tous perdu leur emploi. L'urgence d'une telle fermeture sauvage? Aucune. Plutôt aucune d'évidente non plus qu'acceptable de la part d'un organisme public qui devrait avoir à coeur le bien-être de tous, y compris de la quarantaine d'employés qu'elle vient de jeter traitreusement sur le pavé. La question a été posée et répétée à quelques reprises par Pierre Morabito de la CSN et seul le silence lui a répondu. Un silence lourd, épais et dense. Un silence de plomb. De toute façon, qu'est-ce que le catastrophique président Desjardins n'a pas fait, depuis son arrivée à la tête de l'organisme, pour tuer dans l'oeuf ici et saboter en catimini là avec une détermination sans faille, toutes les pistes de solution crédibles proposées par les employés, le syndicat (qui s'est même vu refuser l'élaboration d'un plan d'affaire qu'elle était prête à payer de sa poche!!!), les comités de citoyens, la mairesse de Rivière-Rouge, et ses six courageux alliés, sans parler du rapport Chamard qui au grand dam de ceux qui avaient condamné à mort le Centre de tri, prouvait en noir sur blanc qu'on pouvait en faire un outil performant.
Les vraies raisons de cette fermeture sauvage sont cachées au creux d'un rapport honteux aux conclusions apocalyptiques que l'on avait fait pondre à la sauvette il y a deux ans par la firme comptablee chargée de la vérification des livres de la régie responsable de la récupération (la firme Charest-Marier). Il ne faut pas oublier que la RIRHL a été inventée en parallèle à la régie de l'enfouissement avec statut apparemment autonome pour que l'on puisse en disposer à sa guise tout en continuant de polluer allègrement les terres qui bordent la rivière Rouge, et ce, en toute impunité grâce à un permis du ministère octroyé dans un de ces moments de faible mollesse qui est son état naturel voulu par le législateur, ce que savent exploiter les promoteurs de projets d'agrandissement de sites pleins à craquer mais que l'on veut continuer de sursaturer de déchets (fallait voir tout ce beau monde patiner pour minimiser les impacts de leur choix délirant devant la commission du Bape sur l'agrandissement du dépotoir de Rivière-Rouge en 2003!).
Le "droit" d'enfouir leurs déchets ultimes chez nous (donc loin de leurs yeux pudiques et de leurs narines sensibles), les riches municipalités de la MRC des Laurentides qui ont orchestré de main de maître la fermeture sauvage d'hier, seraient prêtes à se faire enterrer vivantes plutôt que d'y renoncer. Ces tours de passe-passe sont un peu leur marque de commerce. Riches à craquer, elles agissent en despote chez leurs voisins moins fortunés, et parviennent, en y mettant beaucoup de pression, à faire respecter la lettre et non l'esprit d'un contrat inique signé par quelques esprits égarés de chez nous il y a une dizaine d'années.
Madame Déborah Bélanger, mairesse de Rivière-Rouge est intervenue durant la réunion d'hier pour dire qu'elle ne baissait pas les bras. Les employés ont montré ce que le mot dignité veut dire à une bande de béni-oui-oui qui, à l'exception des représentants des municipalités de Chute St-Philippe, Ferme-Neuve, Lac-des-Écorces, Lac Saguay, Lac St-Paul et la Macaza, ont levé la main en baissant la tête bien bas pour entériner la décision déjà en voie d'exécution.
Bravo aux employés pour leur dignité, leur courage. Nous allons continuer de lutter à vos côtés pour que le bon sens, la droiture, l'honnêteté continuent d'exisiter et que l'avenir nous sourie, loin des odeurs fétides dont veulent nous couvrir les villes fleuries de la MRC des Laurentides.
Notre région aussi a le droit de rêver en couleurs!
Jean-Paul Le Bourhis
P.s.: Le préfet de la MRC des Laurentides était, comme d'habitude, présent à la réunion de la RIRHL. Et comme d'habitude aussi, le préfet de la MRC d'Antoine-Labelle, pourtant le tout premier à avoir fait voter la fermeture du centre de tri par son conseil municipal, brillait par son absence. C'est vrai qu'après avoir mis ses énergies à abolir sous prétexte de fausses économies plus de quarante emplois dans sa MRC, on doit apprécier d'avoir un agenda si bien rempli qu'il nous tient loin du lieu où sera entériné la fin d'une belle aventure.
Les "hommes-selles" du Népal remplacés par les "hommes-poubelles" du nord?...
mardi 26 décembre 2006
vendredi 22 décembre 2006
Fermeture sauvage
La fermeture sauvage et délibérée du centre de tri de Rivière-Rouge (RIRHL) par les élus municipaux de la MRC des Laurentides (dont Tremblant et Labelle) et une faible majorité des maires de la MRC d'Antoine-Labelle (hôte du centre de tri) est un coup de hache brutal dans l'environnement et dans l'économie des Hautes-Laurentides.
La ville de Rivière-Rouge, qui risque ainsi de devenir le dépotoir de toute la région des Laurentides, sans la compensation d'un centre de tri créateur d'emplois et d'avenir, verra-t-elle la quarantaine d'employés ainsi mis au chômage devenir de futurs assistés sociaux?
Ce vote de fermeture est un affront inqualifiable, une décision honteuse et irréfléchie d'élus municipaux qui ne méritent pas, dans l'état des choses, d'être reportés au pouvoir lors des prochaine élection municipales. Ces élus n'ont-ils donc aucune notion du développement durable, de la vision nécessaire pour assurer un avenir décent aux générations futures et une protection essentielle a une région touristique et verte, déjà malmenée par une économie chancelanrte?
Quelle chance les employés ainsi mis au chômage, leur syndicat CSN et le Comité de survie du centre de tri ON RÉCUP' ont-ils de faire renverser ce vote de fermeture d'ici septemble 2007, qui marque la fin des contrats actuels en force?
La population de ces deux MRC a un vrai problème à résoudre. Et il est à espérer qu'elle se réveillera d'une léthargie malsaine et d'une incurie dont les séquelles seront peut-être plus graves qu'on le croit présentement.
Lucien Brien
La ville de Rivière-Rouge, qui risque ainsi de devenir le dépotoir de toute la région des Laurentides, sans la compensation d'un centre de tri créateur d'emplois et d'avenir, verra-t-elle la quarantaine d'employés ainsi mis au chômage devenir de futurs assistés sociaux?
Ce vote de fermeture est un affront inqualifiable, une décision honteuse et irréfléchie d'élus municipaux qui ne méritent pas, dans l'état des choses, d'être reportés au pouvoir lors des prochaine élection municipales. Ces élus n'ont-ils donc aucune notion du développement durable, de la vision nécessaire pour assurer un avenir décent aux générations futures et une protection essentielle a une région touristique et verte, déjà malmenée par une économie chancelanrte?
Quelle chance les employés ainsi mis au chômage, leur syndicat CSN et le Comité de survie du centre de tri ON RÉCUP' ont-ils de faire renverser ce vote de fermeture d'ici septemble 2007, qui marque la fin des contrats actuels en force?
La population de ces deux MRC a un vrai problème à résoudre. Et il est à espérer qu'elle se réveillera d'une léthargie malsaine et d'une incurie dont les séquelles seront peut-être plus graves qu'on le croit présentement.
Lucien Brien
mercredi 20 décembre 2006
Réunion du 20 Décembre (ce soir): nous nous attendons au pire.
Les employé(e) du quart de soir avaient demandé et obtenu de pouvoir assister à la réunion de ce soir. On leur avait accordé deux heures - à leurs frais, bien entendu - pour assister à la rencontre. On vient de leur annoncer aujourd'hui qu'on se ravisait et qu'on annulait tout simplement le quart de soir et qu'ils n'auraient donc pas à se présenter au Centre de tri une fois la réunion terminée. À cinq jours de Noël, cette perte sèche d'argent n'est déjà pas très réjouissante. Les salaires ne sont déjà pas très élevés au centre de tri, et beaucoup d'employés ont charge d'âmes.
Il y a quinze jours, on a dû fermer boutique pendant quatre jours suite à une panne due au refus d'appliquer la politique d'entretien préventive qui pourtant existe, a dû admettre le directeur-général, l'inamovible André Leduc, mais n'est pas appliquée. Les gens perdent donc régulièrement des journées de paie, ce qui est parfaitement odieux. Vous comprendrez qu'acheter des cadeaux de Noël à ses enfants devient problématique.
Les employés du L.E.S. ont droit à un party de Noël défrayé par la RIDR. Les employés du Centre de tri, eux, n'y ont pas droit, sans doute punis d'avoir résisté farouchement, bien que pacifiquement, aux multiples tentatives de fermeture. Nous nous demandons comment les membres de la régie font pour refuser à Jean ce qu'ils accordent à Pierre (ce sont à peu près les mêmes représentants qui votent dans les deux régies). Cela est pour le moins mesquin.
Nous craignons que ce soir on n'annonce sans tambour ni trompette la fermeture définitive du centre de tri et que les employés se retrouvent incessamment sur le pavé. Nous espérons nous tromper, mais nous ne tomberions pas en bas de notre chaise si cela se produisait. L'équipe de responsables en place nous a prouvé qu'elle était capable de bien des choses pour arriver à ses fins. Y compris du pire.
On ne veut pas seulement fermer notre temple régional de la récupération. On cherche avec une détermination farouche à le détruire. Tout cela est malsain.
Nous tenons quand même à féliciter chaleureusement les municipalités de la MRC d'Atoine-Labelle qui ont choisi de voter contre la fermeture du centre de tri. Ça prenait du courage, de la détermination, de la générosité, de l'envergure et une bonne vision périphérique pour comprendre qu'on est tous pris dans le même bateau et que ce qui arrive à Rivière-Rouge est inacceptable.
Ces municipalités sont: Chute St-Philippe, Ferme-Neuve, Lac-des-Écorces, Lac Saguay, lac Saint-Paul et la Macaza. Bravo, bravo, bravissimo!
Il y a quinze jours, on a dû fermer boutique pendant quatre jours suite à une panne due au refus d'appliquer la politique d'entretien préventive qui pourtant existe, a dû admettre le directeur-général, l'inamovible André Leduc, mais n'est pas appliquée. Les gens perdent donc régulièrement des journées de paie, ce qui est parfaitement odieux. Vous comprendrez qu'acheter des cadeaux de Noël à ses enfants devient problématique.
Les employés du L.E.S. ont droit à un party de Noël défrayé par la RIDR. Les employés du Centre de tri, eux, n'y ont pas droit, sans doute punis d'avoir résisté farouchement, bien que pacifiquement, aux multiples tentatives de fermeture. Nous nous demandons comment les membres de la régie font pour refuser à Jean ce qu'ils accordent à Pierre (ce sont à peu près les mêmes représentants qui votent dans les deux régies). Cela est pour le moins mesquin.
Nous craignons que ce soir on n'annonce sans tambour ni trompette la fermeture définitive du centre de tri et que les employés se retrouvent incessamment sur le pavé. Nous espérons nous tromper, mais nous ne tomberions pas en bas de notre chaise si cela se produisait. L'équipe de responsables en place nous a prouvé qu'elle était capable de bien des choses pour arriver à ses fins. Y compris du pire.
On ne veut pas seulement fermer notre temple régional de la récupération. On cherche avec une détermination farouche à le détruire. Tout cela est malsain.
Nous tenons quand même à féliciter chaleureusement les municipalités de la MRC d'Atoine-Labelle qui ont choisi de voter contre la fermeture du centre de tri. Ça prenait du courage, de la détermination, de la générosité, de l'envergure et une bonne vision périphérique pour comprendre qu'on est tous pris dans le même bateau et que ce qui arrive à Rivière-Rouge est inacceptable.
Ces municipalités sont: Chute St-Philippe, Ferme-Neuve, Lac-des-Écorces, Lac Saguay, lac Saint-Paul et la Macaza. Bravo, bravo, bravissimo!
Un rapport qui tombe pile!
Depuis le temps que nous crions sur tous les toits que tout ne sent pas la rose, tant s'en faut, au pays de la récupération et de l'enfouissement, voilà que le vérificateur général du Québec dans son rapport annuel, tout frais sorti des presses le 12 décembre 2006, soulève les mêmes questions et souligne les mêmes lacunes que nous, mais de façon beaucoup plus pointue. Ce que nous intuitionnions, le vérificateur en a eu la preuve. En lisant ces pages, notre manque de moyens pour pousser plus loin nos investigations nous est nettement apparu. Non seulement est-ce bien difficile de se faire un portrait clair de la situation même muni de toutes les données à jour, mais quand en plus on s’amuse à cacher des morceaux du casse-tête, comme on a cherché à le faire en refusant tout bonnement de répondre où en nous renvoyant au lourd et lent processus de la loi d’accès à l’information sous prétexte que nous dérangeons des gens occupés à travailler au mieux-être de nos dévoués voisins, cela devient carrément chimérique.
Nul n'est prophète en son pays, dit le proverbe; d’où sans doute cette désagréable sensation que nous éprouvons de jouer les trouble-fête quand nous osons tenter de soulever un coin de la burka qui recouvre de pied en cap la vérité lors des assemblées de nos deux régies responsables de la gestion des matières résiduelles (RIDR et RIRHL). Le type de réponses - quand réponse il y a - trop souvent floues pour ne pas dire spécieuses auxquelles nous avons eu droit au fil des ans témoigne du peu de cas que l’on fait chez les responsables des régies précitées des inquiétudes citoyennes. C'est du revers de la main, en tentant de surcroît de nous discréditer au passage, qu'on nous renvoie à nos chaudrons si par malheur, insatisfaits d’une réponse on a l’heur d’insister, comme si nos préoccupations étaient presque toujours sans fondements. Des problèmes de recouvrement des déchets tels que soulevés non seulement par nous à plusieurs reprises, mais aussi par la présidente de la commission du Bape consacrée au L.E.S. de Rivière-Rouge en 2003? –Voir si une telle négligence peut se produire chez nous, voyons donc! Vous vous doutez bien que nous respectons scrupuleusement les normes minimales en la matière édictées par le ministère et on ne trouvera nulle part sur, dans ou sous nos filières trace de la moindre plainte officielle (c.a.d. écrite) de qui que ce soit à ce sujet! Quant aux plaintes verbales, on les entend, mais rien ne nous oblige dans la loi à en tenir compte et donc, dont acte. Commode réponse en forme de passe-partout, mais le problème soulevé, à savoir le recouvrement journalier des déchets, beaucoup trop mince pour être efficace, et cela saute aux yeux, reste entier. Et le ballet incessant des goélands continue de plus belle au-dessus du site d’enfouissement où ils font bombance sans avoir à enfoncer leur bec bien creux pour y trouver de quoi satisfaire leur appétit vorace, avant de repartir et de gagner les berges de nos rivières ou encore les eaux calmes de nos lacs où ils se posent en colonies compactes. Nos plans d’eau, la richesse et l’avenir de notre région, n’en peuvent plus de recevoir leurs déjections non seulement poluantes mais aussi toxiqes (cela est bien documenté).
Au risque de nous répéter, comment tout un chacun peut-il savoir que cette question de salubrité publique primaire a été soulevée plus d’une fois puisqu'aucune note n'était prise jusqu'à tout récemment durant la période de questions de la réunion mensuelle de chacune des régies? Idem pour les autres questions soulevées ici ou là touchant par exemples les eaux de lixiviation; les biogaz; le respect des normes de rejet; l’acceptabilité des déchets; la mauvaise récupération chronique; L'utilisation d’un seul et même camion pour la cueillette des déchets et des recyclables (parfois dans le même voyage, plusieurs témoins l'ont affirmé), malgré que dans le contrat, il est écrit en noir sur blanc que cela ne doit pas se faire, etc.
Il n’y a pas que les responsables de nos régies qui soient en faute. La tendance régionale au discours lénifiant sur fond de laxisme n’est que le reflet du laisser-aller constaté au niveau provincial. Il est écrit dans le rapport du vérificateur général du Québec mouture 2006 que le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) est incapable d’exercer «une surveillance efficace et efficiente des activités de récupération et d’élimination des déchets au Québec». Au ministère on sait depuis au moins quinze ans qu’il existe au Québec plus de 1500 lieux d’enfouissement illégaux. Rien n’a été fait pour remédier à la situation. Près de 50% des sites officiels ne font «l’objet d’aucune inspection». Certains sites ne reçoivent que de très rares visites des inspecteurs qui, une fois sur place, ne vérifient même pas si l’on y applique toutes les normes. Ces points et plusieurs autres ont été soulevés par Louis-Gilles Francoeur du Devoir dans un article du 13 septembre dernier intitulé : «Rapport du vérificateur : la gestion des déchets est déficiente au Québec». Quant à François Cardinal de la Presse, il y va le même jour d’un article qui a pour titre : «Le recyclage en échec, Québec est montré du doigt pour son laxisme».
À la lumière de ces simples articles, mais encore plus du rapport du vérificateur lui-même qui, dans son tome II chapitre_5 se livre à une analyse exhaustive de la situation, nous sommes plus convaincus que jamais que la fermeture du Centre de Tri de Rivière-Rouge dont la MRC des Laurentides se fait dans l’ombre la plus ardente défenderesse, est non seulement une injustice flagrante pour notre région victime des clauses d’un contrat odieux qui nous livre pieds et poings liés à leur merci, mais du point de vue de l’équité sociale tout autant que de l’économie régionale, une sanglante erreur dictée par un égoïsme sans conscience tout à fait malsain.
mercredi 13 décembre 2006
Lettre au président de la RIRHL
Nous exigeons la démission immédiate du président "par intérim" du Centre de tri de Rivière-Rouge, François Desjardins, dont les agissements depuis le tout début de son règne sont inexcusables...
Cliquez le titre de l'article ci-haut pour vous rendre directement au site du centre de tri (centredetri.blogspot.com) où cette lettre est reproduite en son entier.
Cliquez le titre de l'article ci-haut pour vous rendre directement au site du centre de tri (centredetri.blogspot.com) où cette lettre est reproduite en son entier.
dimanche 10 décembre 2006
INTERDICTION D'ENREGISTRER, FILMER...
DERNIÈRE HEURE
LE VIEUX RIDEAU MITÉ DE LA GRANDE NOIRCEUR
VIENT DE S'ABATTRE SUR NOTRE CENTRE DE TRI!!!
Un genre de fatwa civile promulguée par les administrateurs du Centre de tri nous empêche désormais de braquer nos caméras et nos micros non seulement sur eux mais aussi de les diriger vers le centre qu'ils gèrent.
La liberté de la presse s'arrête désormais là où ils mettent les pieds!
Ils coupent les ponts avec les rituels démocratiques qui pourraient leur nuire jusqu'à ce qu'ils aient ficelé leur pacte avec le diable de la fermeture. Conseillés pensons-nous par leurs avocats, ils ont sans doute prévu revenir à de meilleurs sentiments quand il sera trop tard pour sauver quoi que ce soit. Le mal aura été fait. Ils auront obtenu gain de cause. Le centre de tri de Rivière-Rouge sera chose du passé.
Le processus est odieux!
AIDEZ-NOUS À RÉCUPÉRER IMMÉDIATEMENT
NOTRE DROIT DE REGARD
NOTRE DROIT DE REGARD
Cacher la vérité est le premier réflexe de ceux qui la craignent
La dissimulantion est la vérité devenue déchet ultime et que l'on enfouit au plus profond de sa conscience
La dissimulantion est la vérité devenue déchet ultime et que l'on enfouit au plus profond de sa conscience
Un contrat dont l'iniquité est flagrante permet à la Mrc des Laurentides de contrôler, via la RIDR, le site d'enfouissement situé à Rivière-Rouge, ville membre de la MRC d'Antoine-Labelle. Pour ce qui est de l'autre régie, celle de la récupération (RIRHL) elle était alors et est toujours contrôlée en principe par cette dernière régie; en parvenant à la saborder comme ils tentent par tous les moyens de le faire, les Laurentides cherchent à s'assurer, et ce pour toujours, le contrôle absolu de toute la problématique (déchets enfouissement compostage récupération) des deux MRC.
Les villes membres de la MRC des Laurentides prétendent, et c'est nouveau, car tel n'était pas le discours servi lors des audiences publiques du Bape en 2003, qu'elles peuvent, sans la contrepartie que constituait l'obligation de confier leur récupération au Centre de tri de Rivière-Rouge, venir enfouir leurs déchets dans le dépotoir attenant pour un prix de misère, ce qui ferait des citoyens de notre région, et pour l'éternité, les grands perdants de l'équation.
Les dirigeants actuels de la MRC des Laurentides sont farouchement opposées à la survie du Centre de tri de Rivière-Rouge. Par le jeu des alliances et la "prise de compétence", astuce légale qui leur permet de présenter le vote de leurs membres comme étant toujours unanime, ils sont devenus les seuls véritables maîtres du jeu. Et ils font tout en leur pouvoir pour arriver à leur fin qui est, comme nous venons de le dire d'enfouir le centre de tri qu'ils abhorrent une fois pour toutes dans le cloaque des oubliettes. Les raisons véritables de leur attitude têtue et bornée nous échappe mais nous sentons que d'ci peu la vérité éclatera dans toute sa laideur.
Nous, de la MRC d'Antoine-Labelle sommes divisés et nous présentons toujours au front en ordre dispersé. Eux, de la MRC des Laurentides, présentent toujours un front uni. Conséquemment, il nous arrive de gagner des escarmouches, certes, mais pas les guerres de tranchées et nos points de vue ne finissent jamais par s'imposer.
Du côté d'Antoine-Labelle, le préfet de la MRC, monsieur Roger Lapointe, maire de Mont-Saint-Michel (621 habitants), que nous n'avons pas eu l'honneur de voir bien souvent aux réunions de la RIRHL contrairement à son alter-égo de la MRC des Laurentides toujours fidèle au poste, s'est prononcé contre la survie du centre de tri. Madame Déborah Bélanger, préfet-suppléant d'Antoine-Labelle et mairesse de Rivière-Rouge (5000 habitants) où est situé le centre de tri, s'est donc retrouvée en quelque sorte abandonnée - pour ne pas dire trahie - par celui sur lequel elle aurait dû le plus compter et qui n'a eu rien de plus pressé que de faire prendre le vote chez lui avant tous les autres pour tracer la voie de la reddition... Noliser un autobus pour venir avec ses citoyens manifester son appui aux travailleurs de sa propre MRC menacés de chômage comme il l'a fait récemment pour sauver des emplois chez lui, aurait été, il nous semble, mieux avisé.
Du côté de la MRC des Laurentides, on retrouve l'actuel maire de Brébeuf (860 habitants) et préfet de cette MRC, monsieur Ronald Provost, qui était président de la RIRHL lors de la première véritable tentative - heureusement infructueuse- de fermeture du Centre de tri en 2005. On retrouve également le préfet suppléant de cette même MRC, monsieur Pierre Poirier, maire de la municipalité de Saint-Faustin-Lac-Carré (3200 habitants, "une municipalité aux couleurs de la nature" se vante-t-il sur leur site web). Ce tandem nous semble être le fer de lance des opposants à la survie de notre centre de tri. Ils viennent d'être rejoints par monsieur François Desjardins, membre à notre courte honte de la MRC d'Antoine-Labelle (notre MRC), actuel président de la régie de récupération précitée, maire de Saint-Aimé-du-lac-des-Îles (760 habitants), et lui aussi un opposant déterminé qui refuse farouchement d'envisager la survie de notre centre de tri. Les procédés que ce dernier emploie pour parvenir à ses fins sont, à nos yeux, éminemment discutables: par exemple, envoyer sans contrepartie une "résolution type" qui incite fortement les maires des municipalités membres de son organisme (la RIRHL) à voter la fermeture du centre de tri fait partie de ses lamentables tactiques. En tant que premier administrateur, son devoir n'est-il pas de veiller au bien de l'organisme dont il a la charge? Tout le monde vous répondrait que oui, sauf. .. devinez qui?
(à suivre...)
samedi 9 décembre 2006
Oui au centre de tri!
HISTORIQUE
Cela fait deux étés de suite que les élus municipaux de la MRC des Laurentides (villes de Arundel, Brébeuf, Huberdeau, Labelle, la Conception, Lac Supérieur, La Minerve, Sainte-Agathe-des-Monts, Mont-Tremblant, Sainte-Lucie, Saint-Faustin-Lac-Carré, Val-David, Val- des-Lacs) font tout leur possible pour saboter le centre de tri de Marchand. Ils s’y prennent toujours pendant la période des vacances, période où les citoyens reprennent leur souffle.
Non seulement les élus municipaux de la MRC des Laurentides décident d’agir l’été mais, en plus, ils utilisent la méthode du huis clos, la méthode des réunions non officielles.
À l’été 2005, ils votaient pour la fermeture du centre de tri et sa transformation en centre de transbordement. Incapables de justifier cette fermeture et contredits par un rapport d’experts, à l’été 2006, les municipalités de la MRC des Laurentides ont annoncé, le 16 août dernier, qu’elles se retiraient de la RIRHL (Régie intermunicipale de récupération des Hautes Laurentides).
LE VERDICT DES EXPERTS
Le rapport comptable qui a servi de base pour justifier la fermeture du centre de tri ayant été mis en pièces par le syndicat, appuyé par l’expertise de la firme MCE Conseils, la RIRHL a convenu, avec le syndicat, d’engager une firme conseil experts afin de voir clair : la Firme Chamard et associés. Au mois d’août, la Firme Chamard et associés remet son rapport et recommande le maintien du centre de tri.
Donc, il est tendancieux, pour les maires de la MRC des Laurentides, de dire qu’ils s’appuient sur le rapport Chamard pour se retirer en douce de la RIRHL.
COMBIEN CELA COÛTE DE LA TONNE ???
Les coûts de traitement des matières résiduelles se mesurent à la tonne. On se souviendra, qu’à l’été 2005, la décision de fermer le centre de tri et de le transformer en centre de transbordement coûtait 130.87$ la tonne.
Le rapport Chamard est clair et net : en faisant des ajustements à court terme, les coûts reviennent à 127.46$ la tonne et, à moyen terme, en poursuivant les améliorations et en développant notre potentiel de récupération, les coûts sont ramenés à 54.24$ la tonne. Toute une amélioration!
Ces ajustements ne sont pas compliqués à apporter. Ceux-ci sont revendiqués depuis près de deux années par le syndicat mais ils nécessitent un certain courage administratif et politique de la part des dirigeants de la RIRHL.
Première amélioration : une gestion plus efficace. En gérant le centre de tri de façon professionnelle, cela aurait pour effet de réduire les coûts à la tonne.
Deuxième amélioration : mettre en place un programme d’entretien préventif des équipements. Ce n’est pas difficile à comprendre : entretenir. Cela réduit les bris des équipements.
Moins de bris = moins de perte de productivité = réduction des coûts à la tonne. L’entretien préventif, cela veut aussi dire moins de coûts de remplacement des équipements = réduction des coûts à la tonne.
Cela semble très simple à comprendre ; il n’y a seulement que l’actuelle direction du centre de tri qui ne le comprend pas.
Troisième amélioration : exercer un contrôle de gestion serré sur les transporteurs qui effectuent la collecte des matières recyclables. Il n’est pas rare que les camions qui font la collecte « trichent » en ramassant des ordures ménagères avec le recyclage. Imaginez !
Lorsque les matières recyclables arrivent contaminées par des ordures, cela fait augmenter les coûts à la tonne puisque, à ce moment là, c’est presque tout le voyage qui perd sa valeur. Les travailleurs doivent alors trier des déchets, cela réduit la productivité et, en plus, la RIRHL doit payer pour faire enfouir ces déchets, ce qui augmente encore les coûts à la tonne.
Quatrième amélioration : Mettre en place un programme d’information permanent auprès de la population en intervenant auprès des écoles, des institutions, des commerces afin d’améliorer la qualité des matières recyclables et d’en augmenter la quantité. Cela aurait pour effet de réduire les coûts à la tonne.
Donc, en augmentant la qualité et la quantité des matières recyclables, en faisant attention à notre équipement, en surveillant de près la collecte et en gérant « comme du monde », l’on réduit nos coûts à 54.24$ la tonne.
Mais si tous ces chiffres sont vrais, pourquoi cela coûte- t-il 185$ la tonne direz-vous ? Pour la simple et bonne raison que la direction du centre de tri ne se soucie pas du maintien du centre de tri contrairement au syndicat et à la population.
LES CONSÉQUENCES
En prenant la décision de se retirer de la RIRHL, les maires de la MRC des Laurentides donnent un sérieux coup de canif dans le plan de gestion des matières résiduelles (PGMR).
Auront-ils le courage politique de retourner en audience publique pour expliquer leur geste ? Peuvent-ils garantir à leur population que les coûts de transport et de traitement des matières recyclables n’exploseront pas lorsqu’ils auront coupé les ponts avec la MRC d’Antoine-Labelle et seront à la merci de l’entreprise privée? Nous croyons que les maires de la MRC des Laurentides fragilisent leur population par cette décision.
Et les citoyens des 13 villes de la MRC des Laurentides, accepteront-ils longtemps que leur conseil municipal se départisse de ses responsabilités au profit de la MRC ? Verront-ils leur compte de taxes baisser ???
Les maires de la MRC des Laurentides pensent-ils pouvoir longtemps offrir une image de carte postale de la région tout en continuant de diriger leurs déchets sur le territoire de la ville de Rivière-Rouge ?
Le retrait de la MRC des Laurentides de la RIRHL vient briser un consensus régional dans la grande région des Laurentides. Cette décision vient fragiliser 40 emplois dans la MRC d’Antoine-Labelle. On peut comprendre que c’est « moins de trouble » de se retirer plutôt que de reconnaître que la gestion des « amis » du centre de tri est déficiente.
Mais une vérité demeure : l’engagement de servir la population de notre ville, de notre MRC, de notre région commande un engagement au quotidien et sur tous les fronts. En 2006-2007, la gestion des matières résiduelles est un incontournable enjeu de société et cette gestion doit être publique, transparente et respectueuse de la population.
Le centre de tri de Marchand est un outil public et hautement nécessaire à la population de la grande région des Laurentides. C’est pour cela qu’il sortira renforcé de cette épreuve passagère.
Pierre Morabito
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